La pièce était noire, pleine d’une obscurité écrasante, seul un maigre projecteur marqué une zone où était placé une tribune avec une barre d’audience. Deux silhouettes vinrent se mettre dans la lumière, la première était un homme dont le visage trahissait le poids de l’âge et sa confiance en lui-même, sa face était couturée de cicatrices plus ou moins profondes et son regard d’acier semblait pourvoir transpercer jusqu’à l’adamantium. Il était emmitouflé dans une grande cape d’hiver en geais qui cachait à peine la lourde armure d’artificier qu’il portait. Un gros I barré trois fois pendait au bout d’une chaîne d’or et un holster doré sur sa ceinture était marqué par un sceau de pureté de l’Ordo Hereticus.
L’autre silhouette était celle dans haut gradé de la Garde Impériale, son armure carapace était de conception ancienne mais elle restait magnifiquement entretenue. Lui aussi portait une cape mais bien moins chaude que celle de l’Inquisiteur et aussi bien plus légère. Son torse était barré par la prestigieuse écharpe pourpre et l’Ordo Imperialis lui serrait le bas ventre. L’étalas des médailles ne s’arrêtait pas là : le cimeterre Carillon pendait autour de son coup et plus d’une demi-douzaine de médailles de service et pas moins de quinze rubans de campagne étaient accrochés à l’armure carapace. Les épaulettes du gradé montrait son rang de colonel de la Garde mais son visage restait caché derrière son respirateur qui contrasté avec son armure car il était de toute dernière génération. Ses mains gantées tenaient fermement un bâton de commandement d’ébène ciselé d’or avec une tête d’un animal terrien stylisé, un tigre à première vue.
Les deux hommes se mirent dans la lumière, le colonel à la barre. Des petites bougies s’allumèrent devant eux, dévoilant une assemblée d’autres inquisiteurs qui observaient la scène de leurs airs stoïques et calculateurs.
« Messieurs, fit l’un d’entre eux. Nous sommes assemblés en ce jour pour nous entretenir sur la continuation du Groupe de Combat Orion. Entant que major de cette cour, je me dois d’expliquer en partie ce que ce groupe de combat, les hommes du groupe de combat Orion font partit d’un échantillon test d’une chambre militante composé par des hommes….. particuliers. Inquisiteur Otar, votre protégé est autorisé à répondre sur les questions que nous serons amenés à lui posé, nous avons deux nouveaux membres dans cette cour, leurs prédécesseurs étant malheureusement aux cotés de l’Empereur. Ils entameront dans la série.
-Merci Excellence, fit l’un des nouveaux. Tout d’abords, Colonel veuillez-vous présenter ainsi que vos hommes.
-Je me nomme Galaxus Eruin, je suis originaire de Scorpeia dans le Segmentum Obscurus. Je suis colonel de la Garde impériale depuis près de trente années, toujours proposé pour passer dans les armées de colonisation, toujours refusé pour rester dans le service actif. Je vis pour servir et mes hommes font partit du Groupe de Combat baptisé Orion en l’honneur du Saint qui emmena les forces de l’Armée Impériale dans une série de victorieuse campagnes aux débuts de la Grande Croisade avant qu’il ne disparaisse alors qu’il s’en allait vers une autre campagne de colonisation. Mes hommes accomplirent pas moins de quinze campagne contre le Grand Ennemi et en ressortirent victorieux et pour la plupart, sain d’esprit.
-Tout ce qu’il y a de plus commun, fit étonner l’un des nouveaux siégeant. Excellence, je ne comprends, le message stipulait que cette cour devait être secrète, mais je ne vois rien qui ne le nécessite.
-Inquisiteur Otar, une fois que votre protégé aura fini de se moquer des nouveaux venus, il pourra peut-être avouer sa véritable identité, il y est autorisé.
-Pardonnez le Excellence, il adore taquiner les nouveaux, que ce soit des cadets ou des inquisiteurs fraichement inclus dans le secret.
-Comment ? Fit l’un des inquisiteurs parvenu. C’est un outrage et cette exaction ne doit pas être ignorée, on ne se moque pas impunément de l’Inquisition ! »
L’inquisiteur outragé c’était levé et avait dégainé son pistolet bolter, le pointant directement sur le colonel provocateur, dans le même élan l’Inquisiteur Otar avait lui-même dégainé et pointait un pistolet à plasma sur l’outragé.
«Calmez-vous, Messieurs, tonna le Major de la cour, les deux inquisiteurs s’arrêtèrent puis rengainèrent. C’est mieux, j’informe ses messieurs les prosélytes que le colonel ici présent jouit de quelques droits particuliers, même si charrier les nouveaux instruits n’en fait pas réellement partit. Enfin, allez y Seigneur de Guerre, dévoilez nous votre secret.
Les nouveaux inquisiteurs tiquèrent et regardèrent le gradé à la barre.
-Fort bien, Je ne me nomme donc pas Galaxus Eruin, moi et mes hommes ne faisions pas partit du Groupe de Combat Orion, pour la simple et bonne raison que nous sommes plus vieux que la création de ce principe, à moi seul j’ai techniquement plus d’année d’existence que plus de cent vies humaines. Je suis né en réalité sur la Sainte Terra alors que l’Empereur commençait sa Grande Croisade pour créer notre actuel Imperium, je suis né dans une famille d’aristocrate et je suis entré dans une grande école d’officier. Après je me suis engagé, j’ai commencé en tant que lieutenant dans l’Armée, en 7 ans je devins colonel et huit année plus tard on me nomma Commandant militant.
- C’est incroyable, firent les inquisiteurs novices.
-Certes, fit le Seigneur de Guerre. Mes troupes dévastèrent des dizaines de mondes aux cotés des meilleurs de l’Empereur, il fit une pause, comme si les derniers mots lui étaient difficiles. Pour les coloniser ensuite et enfin ce fut Le voyage. Le Munitorum voulait tenter une expérience militaire de taille : la Croisade commençait à s’essouffler, les légions de space marines ne suffisaient plus à conquérir et sécuriser les mondes, l’Armée Impériale était de plus en plus sollicité et le Departemento a voulu franchir le pas. Mon armée devait être la première expérience d’invasion et de colonisation faîte uniquement par des troupes de l’Armée Impériale.
En tant que stratège j’avais séparé mes troupes en trois grandes forces, une avant-garde composé de troupes spécialisé dans l’infiltration et d’autres dans la sape, on avait peut d’information sur la planète, du coup je voulais des troupes discrètes qui puissent être appuyé par des troupes sachant s’enterrer et résister le temps que la force de frappe aérienne d’avant-garde puisse venir les appuyer. La force d’arrière-garde était composée de troupes d’ingénieurs et de civils destinés à la colonisation. Le principal de la force de l’armée était stocké sur trois cuirassés de type Emperor et des dizaines de transports Galaxy. J’avais plus de deux cent millions d’âmes dans ces vaisseaux. L’avant-garde arriva sur l’actuel Scorpeia et y trouva une planète peuplé de sauvages et une faune hostile mais propre à la colonisation. Néanmoins ils rencontraient une résistance active des autochtones qui ripostaient avec des armes dépassées mais toujours efficaces en embuscade. J’ordonnais donc aux navigators de nous amener sur la planète, je me souviens encore, les moteurs warp qui tonnent, le métal qui se pli sous la puissance déployée, les hommes qui gémissent lors de l’entrée dans cette autre dimension.
L’inquisiteur Otar tendit une bouteille d’eau purifiée et sanctifiée que le haut gradé prit et bu avidement.
-Merci. De ce que j’en sais Scorpeia fut finalement conquise et la colonisation se fit sans problème. Ne me voyant pas arriver, les membres de l’avant-garde se virent assigner le rôle de troupes de colonisation et érigèrent une cathédrale à ma mémoire puis je fus canonisé. Voici ma première mort.
-Ca me rappel un truc, fit l’un des inquisiteurs novice à l’autre. Il serait donc….
-Je suis Orion Kladrhun, plus connu de nos jours sous le nom de Saint Orion l’Invaincu. Mais il ne faut pas croire que c’est un miracle que je sois encore là. Moi et les survivants de mon armée avons traversés les pires cauchemars de l’Enfer et en sommes revenu. Pendant près de neuf millénaires, nous fûmes coincés dans le Warp. Bien que le temps sembler ralentit, chaque seconde pesait sur nos consciences. Notre voyage est parsemé d’affrontements, que ce soient entre des camardes fidèles à l’Empereur et ceux sombrant dans la folie du Chaos. Mais le pire advint peu avant notre libération du Warp : alors que nous avions presque remit de l’ordre dans nos rangs, que chaque homme suspecté d’être plus ou moins en lien avec les mutins été conduit dans un sas s’ouvrant sur le Warp lui-même et purgeant ainsi nos effectifs, des centaines de monstruosités attaquèrent. Elles apparurent partout dans le vaisseau : plusieurs dans des salles d’entrainement au combat, d’autres dans les cantines et les chambres cryo-mortuaires et le reste dans divers chambres de repos réputés très fréquentée par les troupiers en mal de sensation. Les pertes furent colossales, chaque bête semblait instopable et nos hommes se faisaient littéralement moissonner par ces agresseurs venu de nulle part. Mais des escouades finirent par réagir et à répliquer plutôt que de fuir, nombre d’hommes courageux perdirent la vie en essayant de les stopper mais les plus chanceux eurent raisons de plusieurs vagues d’agresseurs et se mirent en chasse des éléments restant, suivre les flaques de sang n’étant le plus compliqué. La traque fut longue et horrible, chaque créature débusquée était méthodiquement alignée mais la plupart des tirs de fusil laser semblaient inefficaces, cet épisode de ma vie est le plus entaché de honte de mon histoire, j’ai perdu des millions d’hommes, pour rien. Tout cela n’était pourtant qu’une partie du combat que nous allions mener.
Les inquisiteurs nouvellement instruit dans l’affaire écoutèrent puis parlèrent entre eux. Les autres membres de l’assemblée préférèrent parler de leurs dernières affaires, l’un exposa même son tout nouveau bras bionique à son collègue de gauche.
-Les membres de l’équipage se rebellèrent contre nous, prenant les armes contre nous, poussés par une force insidieuse et terrible. Mes hommes trouvèrent leur foi en puisant dans l’image de l’Empereur. Son armure étincelante, ses armes faites dans les plus nobles matériaux pour le plus noble des hommes. Et….
-Ceci est blasphème ! S’emporta l’un des inquisiteurs de la cour.
- Pardonnez-le, cher confrère, fit l’inquisiteur Otar. Je rappelle à ces éminences que vous venez d’une époque où l’Empereur n’autorisait pas les religions. L’ecclésiarchie n’avait pas encore l’influence certaine qu’on lui reconnait aujourd’hui, je voudrais donc vous encourager à relire les ouvrages de notre ancêtre Eklamour l’Honorable. Il en a fait une trilogie plus que complète la dessus.
-Il est vrai, fit l’inquisiteur major. Que cela ne se reproduise plus, commandeur. Mais je n’étais pas au courant que vous l’ayez vu Lui.
-C’était sur un champ de bataille, Excellence. J’ai aperçu Sa glorieuse stature au loin, entouré du sage Guilliman et du fort Leman Russ. Sa présence était éclatante parmi tant d’illustres figures, Il inondait nos rangs de Sa puissance. J’ai même eu l’honneur de me trouver à moins de vingt mètre de lui alors qu’Il allait lancé un glorieux assaut contre une base forte de xénos. Ce fut le plus beau jour de ma vie, au même titre que mon mariage.
Un petit rire nerveux parcouru l’assistance.
-C’est fort osé de dire cela, fit l’inquisiteur major. Néanmoins, nous ne sommes pas là pour débattre sur ces dires. Veuillez continuer pour que les nouveaux initiés finissent de prendre connaissance sur la totalité de l’affaire.
-Bien. Pour faire bref, les combats furent intenses, les insurgés retournèrent nombre de nos machines de guerre et des compartiments entier du vaisseau furent endommagé et envahi par le Warp environnant. Nos soldats finirent par annihiler la menace et sans raison apparente, les attaques s’arrêtèrent. Les comptes furent très lourds : nous avions massacré tout notre équipage, à l’exception du capitaine, des membres de la passerelle et du Navigator, nos effectifs avaient été réduits à moins d’une dizaine de millions d’hommes. Notre croiseur finit par sortir du Warp, le Navigator sortit alors de ce que nous appelions le coma métastasé et nous annonça notre arrivée sur Scorpeia, comme si tout ce qui était advenu n’était qu’un rêve.
-Je suggère de faire intervenir l’autre protagoniste, fit Otar en consultant sa tablette. Il doit attendre depuis un bon demi cadrant.
-Ce n’est pas une mauvaise chose, fit l’inquisiteur major. Je demande d’ailleurs aux esprits de s’ouvrir un peu, si je ne m’abuse ce protagoniste est ce lieutenant avec cette mutation particulière.
-En effet, seigneur, faites entrer le Lieutenant Garett Zharrgrund.
Les serviteurs ouvrirent la porte, baignant la pièce dans un mince affluent de lumière. Le soldat qui pénétra dans le tribunal était tout aussi habillé que son supérieur, à l’exception faite qu’il affichait un bras augmentique des plus perfectionné. Son armure carapace était couverte par une cape longue d’un ébène qui semblait encore plus noir que les ténèbres. Les médailles se bousculaient sur son torse et les nombreuses entailles sur ses protections ne laissaient pas de place quant à son expérience des corps à corps. On pouvait également remarque une mal formation dans son dos qui lui faisait paraître presque bossu. Les portes se refermèrent et le lieutenant Zharrgrund s’avança dans la lumière. Claquant des talons et saluant de son bras droit augmentique :
-Lieutenant de l’escouade Flambeau, Première compagnie du dernier régiment de Scorpeia. Garett Zharrgrund, Excellences.
-Bien… lieutenant, racontez-nous donc la fin, fit l’inquisiteur major.
-Oui, Excellence. Quand nous quittâmes le Warp, le premier objectifs fut de réorganisé nos troupes. Je vous passe les détails mais les vétérans des croisades précédentes furent envoyés dans une section de formation et de ce que nous appellerions aujourd’hui dans la première compagnie. Nos hommes passèrent les six jours suivants à naviguer dans l’espace, nos communications étaient complétement fichu mais nous arrivions finalement semblait il à Scorpeia, notre mission de départ, cocasse. Nous dérivâmes donc jusqu’à l’orbite, constatant que la planète avait été colonisé mais qu’une grosse escarmouche semblait opposer la population à d’autres créatures du Warp. Les photos orbitales montraient la présence d’une sorte de place forte tenue par la population et où quelques taches rouges apparaissaient sur certaines zones clés.
- De primes abords, fit Orion. Nous crûmes que c’étaient des space marines de Sanguinus le clairvoyant, notre maitre à l’époque. Heureux de ce hasard, nous descendîmes des cieux dans nos transports lourds pour sécuriser les zones sensibles.
-Le Seigneur de Guerre confia comme mission à la première compagnie de tenir le principal foyer de population et également la zone dans laquelle nous avions aperçu les supposés Blood Angels.
-A la place, fit l’inquisiteur Otar en s’avançant. Ils me trouvèrent moi et mon escorte du couvent de la Rose Ardente. La première rencontre entre les deux forces fut…
-Tendu ?
-Tendu. Les sœurs de batailles en poste sur nos maigres barricades m’informèrent de l’arrivée de cette armée qui n’affichait pas de signes distinctifs conventionnels. Les sœurs étaient très inquiètes quant aux intentions des hommes du lieutenant. Mais elles furent rassurés quand ceci établirent un cordon défensif autour de l’ancien manufactorum où nous protégions les quelques rescapés de l’invasion démoniaque dont je parle plus précisément dans mon rapport, cent huitième page, trente deuxième paragraphe.
-La prise de contact fut difficile. En tant que lieutenant, je me devais de mettre un peu d’ordre et voir l’inquisiteur Otar affublé comme un militaire sans en porter les marques et les sœurs de batailles qui n’existaient pas encore à notre époque… la situation était des plus étranges. Le courant ne passait pas du tout entre nos deux forces et cela risquait de dégénérer rapidement.
-Finalement ce fut un détail, qui nous fit comprendre l’immense temps que nous avions passé dans le Warp, sembla s’amuser Orion. Le lieutenant Garett est fin tacticien mais peu soigneux envers son matériel, il demanda un horlogium à l’Inquisiteur Otar, pour qu’il puisse coordonner plus efficacement ses hommes. Quand mon subordonné lut la date je crois bien qu’il se sentit mal.
-Pas exactement, s’exclama Garett, visiblement vexé. Au début je l’ai cru cassé, je voulais le redonner à Monsieur l’Inquisiteur. Mais les célestes autour de moi me montrèrent leur propres horlogium et la vérité vint me gifler comme un torrent. J’avoue avoir dû rester béat pendant une bonne minute. La surprise passée, les informations communiqués et comprises, il fallut coordonner l’évacuation des survivants et l’extraction du Seigneur Otar qui avait ordonné un Exterminatus sur la planète. Les démons ne nous laissèrent pas la vie simple et l’évacuation prit pas moins de deux semaines. Les combats étaient constants, dans toutes les zones de la planète, nous n’avions aucun répit et les pertes furent sans cesse plus lourdes. Surtout quand l’Ennemi invoqua
un de ces princes démoniaque pour coordonner l’invasion.
-La situation devenait désespérée, le dernier transport lourd était en train d’être chargé, reprit Otar. Mais ce prince lança un assaut sur notre base d’opération, Orion, Garett et leurs hommes se battirent comme des lions pour défendre l’ultime transport où je devais embarquer tandis que le suppôt du Warp me beuglait son défi. Ne pouvant me résoudre à abandonner ces hommes qui aller sacrifier leur vie pour l’Imperium, je décidais de porter la guerre à l’Ennemi. Entouré par les célestes et les escouades de commandement d’Orion et de Garett, nous fendîmes la masse démoniaque pour aller à la rencontre du Prince démon. Les célestes périrent au champ d’honneur pour percer la masse de démon et les gardes, malgré leur courage, furent mit en pièce par cette engeance du Warp.
-On dirait presque un mauvais film, fit l’un des novices à la ronde, comme satisfait de son petit commentaire pompeux.
Deux éclairs warp virent calciner la fourrure sur ses épaulettes, l’inquisiteur visé regarda avec une grande appréhension les mains tendu d’Orion et d’Otar.
-J’ai perdu mes meilleurs hommes dans cette charge sans espoir, hurla Otar. Pouvez-vous seulement imaginer, vous qui devez rester de marbre dans vos taches, la douleur que cela peut faire de voir ses camarades, ses amis se faire démembrer, avaler, transpercer et que leurs restes sanguinolents vous retombe dessus, pouvez-vous seulement appréhender cela ?
-Je ne vous laisserai pas insulter la mémoire de ces héros, jeune paon, sur enchérit Otar. Chacun d’entre eux vous valait largement.
-Comme d’habitude, fit l’inquisiteur major en se prenant son visage dans les mains. Otar, Orion, on se calme tout de suite…. Bien. Abrégez.
-calme, calme… fit Orion en respirant profondément. D’accord, Excellence. Lieutenant.
-Notre combat contre le démon semblait perdu d’avance, le Seigneur Otar avait beau être un puissant combattant, il ne faisait pas le point face à lui. Le prince m’a saisi par la taille et m’apporta à sa gueule pour me dévorer. Usant du peu de mobilité me restant, je pris une bombe à fusion dans accroché sur une de mes brettelles.
Le lieutenant marqua une pause et posa sa main humaine sur son bras augmentique.
Je me servis de mon bras pour caler la charge sur le palais du démon, qui m’emporta le bras.
-Après l’explosion de la bombe, fit Orion. Je réussis avec mon sabre énergétique à trancher un de ses jarrets, lui faisant mettre un genou en terre. L’inquisiteur Otar eu ensuite le temps nécessaire pour massacrer l’ignoble face du démon à coup de son arme.
-La lame bénie de Sainte Osistia, précisément, fit Otar. Réputé pour juger l’hérétique à chaque entaille et cette engeance a eu un large cota de blessure grave. Notre adversaire s’écroula finalement dans un hurlement de rage et de frustration, disparaissant, lui ainsi que toute son armée. Je me dis que ces terrans c’étaient battu comme de vrais fils de l’Empereur et qu’ils méritaient une mort utile et pas une exécution. C’est pourquoi j’ai soumis le problème à un concile et ainsi est né ce projet.
-Mais donc le groupe de combat entier est formé des survivants de ces évènements ? demanda un des inquisiteurs novices.
-Parfaitement, et nos états de services dans cette époque sont tout aussi glorieux que par le passé .
-J’en suis fort aise, croyez le bien, mais une chose m’intrigue, après un aussi long voyage dans le Warp, vous n’avez semble t’il pas était du tout incommodé par ses effets pervers.
-Lieutenant, fit l’inquisiteur major. Montrez je vous prie.
Le lieutenant se retourna dévoila ce qui apparaissait comme un bosse dans son dos, il défi sa cape, quelques vêtements et laissa une paire d’aile évoquant celle d’un ange. Les discussions entre inquisiteurs reprirent de plus belle.
-Plusieurs gardes mutèrent lors de ce voyage ou après, fit Otar. Des fois les fin se devaient d’être radical, pour d’autre c’était insignifiant plus rarement certaines furent très utiles. Un vaisseau noir en croisière dans la zone reçu un généreux don de psyker. Le lieutenant Garett est quant à lui l’objet d’une mutation qui est plus impactant sur le moral de ses hommes que réellement utile. Ses hommes l’appel l’ange de la mort, et comment pourraient-ils perdre aux cotés de l’ange de l’Empereur, je crois également que ça vous aide de temps en temps.
-Pour planer et escalader de petits obstacle, quelques battement d’aile et je peux planer sur une dizaine de mètre, fit Garett en battant justement de ses ailes de nacre.
-Impressionnant, lâcha un inquisiteur.
-Fort bien messieurs, vous pouvez disposer, nous vous rappellerons pour la sentence, fit l’inquisiteur major.
L’inquisiteur Otar, le seigneur de guerre Orion, devenu Galaxus Eruin et le lieutenant Garett s’inclinèrent et sortirent. La porte se referma derrière eux, enfermant la cour dans son tribunal et laissant les trois hommes dans un vestibule de ruche où l’on pouvait admirer les édifices de l’Imperium de l’Humanité.
-Bon, bah c’est moins pire que les précédentes fois j’ai l’impression, fit Garett en relevant sa visière pour fumer un cigarillo.
-Avec les inquisiteurs on ne sait jamais, fit Otar en souriant. Je suis bien placé pour le savoir.
Les hommes rirent légèrement.
Où allons vous donc maintenant ?
-J’ai mon groupe de combat qui m’attend et une guerre a mener. Le lieutenant et sa compagnie ont étaient réquisitionnés par vos soins pour certaines de vos affaires je vous le rappel.
-Il est vrai, fit Otar penseur. Ah, au fait, joli éclair tout à l’heure, un poil trop puissant, vous avez failli le toucher mais bon, vous vous améliorez, c’est déjà ça, vous n'êtes plus à vos débuts du maniement. Messieurs je ne vous retiens plus, vous avez des victoires à aller chercher sur le champ de bataille.
Les deux gardes saluèrent et s’en allèrent, s’attendant à tout pour leur jugement, ils se savaient n’être que des morts en sursis, mais pour combien de temps encore.
Comme promit, on bon gros texte qui sera original et, je l’espère, plaisant.
- Spoiler:
-Garett?
-Oui Monsieur?
-Range tes ailes...
-A merde! merci monsieur.